Un rêve immense comme l’océan ; bientôt entre toutes les mains. En chemin par les flots, c’est peu de le dire, « l’aventure en vaut la peine. » A paraître.
Lapin Blanc et Petit Garçon sont nés le même jour. Ils partagent leur existence entre jeux, rires et danses au son d’une douce mélopée. Pourtant, Lapin Blanc ne se sent pas tout à fait à sa place… La nature l’a doté de magnifiques pieds de satin qui hélas s’abîment dans les tâches quotidiennes et sur les chemins rugueux de la forêt qu’il habite. L’étoffe délicate se déchire inexorablement malgré les soins attentifs prodigués par Lapin Blanc à la précieuse étoffe qu’il raccommode, patiemment, au gré de ses rondes folles. De fil en aiguille, il décide de partir à l’aventure, par la mer, et sans boussole, vers l’île des Lapins-aux-pieds-de-satin qu’on dit brillante comme le soleil et les étoiles réunis. Il sait que là-bas, le sable soyeux, d’une incomparable douceur, s’offre et convient véritablement à la magie de tous les pieds tapissés du tissu rare et précieux. Ce récit est l’aventure d’un cœur simple et grand qui nourrit un rêve fou, celui de marcher sur la trace de ses pas, et de vivre près des siens, d’amour et d’éternité.
Ce conte est aussi et d’abord l’histoire d’un doudou égaré sur le chemin de l’école, un soir courant comme tous les autres sur un pont par-dessus la Seine. C’est l’histoire que l’on s’applique à construire page après page pour son petit garçon inconsolable lorsque l’on a compris que le doudou ne rentrerait pas à la maison. Au fil des soirs et à force d’images colorées réconfortantes, le récit du voyage de Lapin Blanc depuis le pont parisien jusqu’à son île enchantée est devenu celui que vous avez entre les mains. Finalement, et c’est sans doute tout ce qu’il faut savoir : les doudous qu’on croit perdus vont bien, et plus que cela encore puisqu’il est écrit qu’ils seront à jamais heureux.
© Marie-Amélie Tek 2025